بحث الحيونات المهددة بالانقراض بالفرنسية
Extinction des espèces
Extinction des espèces
En biologie et écologie, l'extinction
est la disparition totale d'une espèce ou groupe de taxons,
réduisant ainsi la biodiversité.
À travers l'évolution, de nouvelles espèces apparaissent par le processus
de la spéciation — où de nouvelles variétés d'organismes émergent
et se développent quand elles sont capables de trouver et d'exploiter une niche écologique — et des espèces disparaissent quand elles ne sont plus capables de survivre dans des conditions changeantes ou face à une concurrence qu'elles ne peuvent affronter. Typiquement, une espèce s'éteint en 5 à 10 millions d'années (hors période de crise bio géologique), bien que certaines espèces, appelées fossiles vivants, survivent pratiquement inchangées pendant des centaines de millions d'années, comme la famille des Ginkgoaceae, qui date d'environ 270 000 000 ans. Seulement 1/1000 des espèces ayant existé sont encore vivantes aujourd'hui.
et se développent quand elles sont capables de trouver et d'exploiter une niche écologique — et des espèces disparaissent quand elles ne sont plus capables de survivre dans des conditions changeantes ou face à une concurrence qu'elles ne peuvent affronter. Typiquement, une espèce s'éteint en 5 à 10 millions d'années (hors période de crise bio géologique), bien que certaines espèces, appelées fossiles vivants, survivent pratiquement inchangées pendant des centaines de millions d'années, comme la famille des Ginkgoaceae, qui date d'environ 270 000 000 ans. Seulement 1/1000 des espèces ayant existé sont encore vivantes aujourd'hui.
Les données
archéopaléontologiques montrent que les taux d'extinction, avant la propagation de l'homme sur toute la planète, étaient invariablement faibles, et que les extinctions de masse étaient des événements relativement rares. Démarrant
approximativement il y a 100 000 ans et
coïncidant avec la croissance du nombre et de
la répartition des hommes,
l'extinction des espèces a augmenté à un taux sans précédent depuis la grande extinction du
Crétacé, atteignant un taux
d'extinction de 1.0–2.2 % des espèces dans les dernières décennies du XXe siècle. Ce phénomène est connu sous le
nom d'extinction de
l'Holocène et représente la sixième
extinction massive.
Au début des années
2000, des experts estiment que plus de la moitié des espèces alors vivantes
pourraient s'éteindre avant 2100. Cette prévision a été contestée par Bjorn Lomborg,
mais fin 2014 une
nouvelle évaluation publiée dans la revue Nature
conclut qu'il reste impossible de précisément quantifier toute la biodiversité,
mais pour les espèces connues la situation s'aggrave : les amphibiens sont
les plus menacés (41% d'espèces en danger), devant les oiseaux (26%) et les
mammifères. 60% des coraux pourraient mourir avant même 2050. Si l'on considère
la fourchette d'une évaluation prospective (36 000 espèces disparaissant par an
vers 2010-2014) la 6e extinction (75% des espèces auraient alors
disparu) pourrait advenir vers 2200 (si rien de plus n'est fait pour l'éviter).
Aux causes anciennes et
naturelles d'extinction (chasse, surexploitation...) se sont ajoutées des
causes anthropiques récentes telles que les effets des pollutions,
de la surexploitation des ressources
naturelles, de la destruction des habitats ou de l'insularisation induite par la fragmentation
écologique croissante des paysages...
effets qui pourraient dans un proche avenir être exacerbés par les effets du dérèglement
climatique.
Causes
Le pigeon migrateur, une des
nombreuses espèces
d'oiseaux éteintes, a été chassé jusqu'à l'extinction en l'espace de quelques
décennies.
Plusieurs
causes peuvent contribuer directement ou indirectement à l'extinction d'une
espèce ou d'un groupe d'espèces. « De la même façon que chaque espèce est
unique, chaque extinction l'est aussi… les causes de chacune d'entre elles sont
variées — certaines subtiles et complexes, d'autres évidentes et simples ».
Plus
simplement, toute espèce inapte à survivre ou à se
reproduire dans
son environnement, et incapable de se déplacer jusqu'à un nouvel environnement
où elle peut le faire, meurt et s'éteint.
Une
espèce ne présentant normalement pas de risque d'extinction peut disparaître
subitement lors d'événements particulièrement graves, comme lorsqu'une
pollution rend l'ensemble de son habitat invivable ; à l'inverse, le
phénomène d'extinction peut se dérouler progressivement sur des milliers ou des
millions d'années, par exemple lorsqu'une espèce perd graduellement l'avantage
dans la compétition pour la nourriture ou l'espace face à des espèces mieux
adaptées.
Dans son
ouvrage Extinction: Bad Genes or Bad Luck
(Extinction : mauvais gènes ou malchance), le paléontologue David
Raup examine l'importance des facteurs génétiques et environnementaux
intervenant dans les extinctions, et compare ce thème avec le débat inné contre
acquis. Savoir si les extinctions relevées dans les sondages paléontologiques
ont été causées plus particulièrement par l'évolution des espèces ou par des
catastrophes est un sujet de débat ; Mark Newman, l'auteur de Modeling
Extinction est en faveur d'un modèle mathématique se situant entre les deux
positions. À l'inverse, la biologie de la conservation utilise
le modèle de la spirale d'extinction afin de
classer les extinctions selon leur(s) cause(s).
Certains animaux en voie de disparition
Le
Panda :
Les pandas sont des animaux originaires de
Chine dans le continent Asiatique. Deux espèces existent :
le panda géant, un ursidé noir et blanc ; le
panda roux ou petit panda, un Mustélidé.
Panda est une commune de la ville de Likasi en
République démocratique du Congo qui se trouve en Afrique du Sud.
· Le Béluga :
Le béluga ou bélouga (Delphinapterus leucas),
appelé également baleine blanche, dauphin blanc et marsouin blanc est un cétacé
blanc de l'océan Arctique. Le nom béluga vient du mot russe beloye, qui
signifie « blanc ». Il dispose d'un des sonars les plus sophistiqués de tous
les cétacés. Ce sonar lui est indispensable pour pouvoir s'orienter et se
repérer dans les canaux de glace immergés, qui forment un véritable labyrinthe.
Béluga, en allemand, se dit Weißwal, ressemblant à Weißer Walfisch, traduit en
français par baleine blanche.
Le biologiste marin Le Gall note qu'en Europe,
le mot Béluga a aussi été utilisé, à tort, par les marins-pêcheurs pour
désigner les marsouins et d'autres petits cétacés
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